L’intelligence artificielle et l’environnement: un mariage naturel?

Dernière modification le 04/04/2019 - 14:45
L’intelligence artificielle et l’environnement: un mariage naturel?

Crédit photo © LeDevoir (Unsplash)

Auteur : Etienne Plamondon Emond

Repris entièrement sur LeDevoir

Valérie Bécaert est entrée dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) par la porte du développement durable. Aujourd’hui directrice du groupe de recherche chez Element AI, une entreprise cofondée par Yoshua Bengio, elle a commencé sa carrière comme chercheuse en analyse de cycle de vie. Au Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), dont elle était devenue la directrice en 2011, un mandat d’inventaire de la part du gouvernement du Québec l’a forcée à la réflexion. « C’était infernal [d’essayer d’obtenir] des données en environnement. Les gens ne voulaient pas partager leurs informations », a-t-elle constaté.

L’ingénieure chimiste de formation a décidé de faire le saut du côté de l’IA « pour voir comment cela pourrait bénéficier au monde de l’environnement ». Elle est devenue directrice des partenariats de l’Institut de valorisation des données (IVADO) avant d’atterrir chez Element AI. Bien qu’elle se consacre désormais à une variété de projets, le grand espoir qu’elle place dans l’IA réside toujours dans son potentiel en matière de développement durable.

« On n’a qu’une planète et des ressources limitées », souligne Valérie Bécaert. Les mathématiques et les algorithmes constituent à ses yeux des clés pour faire les meilleurs choix à l’intérieur de cette contrainte. En matière de changements climatiques, les applications pourraient se révéler rapides, selon elle. Comment ? Notamment en intégrant l’IA dans les chaînes logistiques, les réseaux énergétiques et les outils de calcul d’émissions de GES.

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Auteur de la page

Manon Boiteux

Chargée de projets