L’économie circulaire comme modèle prioritaire
Comme première orientation stratégique pour guider le gouvernement dans la prise de décisions éclairées pour la gestion des matières résiduelles, le rapport sur l’état des lieux et la gestion des résidus ultimes du BAPE recommande l’économie circulaire comme modèle prioritaire.
Malgré tous les efforts pour réduire les quantités de matières résiduelles éliminées, le BAPE arrive à la conclusion que le Québec régresse depuis 2015 pour pratiquement chacun des objectifs inscrits au Plan d’action 2011-2015 de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles (PQGMR).
L’élimination des matières résiduelles apporte son lot de conséquences négatives sur l'environnement, la santé publique et l'économie, notamment. Les répondants à l’enquête citoyenne menée dans le cadre du rapport considèrent la grande majorité que «la gestion des matières résiduelles est un enjeu de société auquel il faut répondre rapidement et qu’ils sont prêts à consacrer plus d’efforts dans une optique de réduire les quantités de matières résiduelles éliminées.»
En outre, le rapport précise que «les mesures économiques en vigueur et celles annoncées s’inscrivent, pour l’essentiel, dans un modèle économique linéaire (c’est-à-dire : extraire, transformer, consommer puis jeter) qui a montré ses limites». La réduction à la source et le réemploi qui sont au sommet de la hiérarchie des 3RV-E occupent encore une place secondaire dans les mesures gouvernementales.
Circulariser et réviser nos modes de consommation
Les constats et avis de la commission d’enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) ont permis de dégager 11 orientations stratégiques regroupées en trois thèmes: l’approche structurelle à prioriser, les moyens de sa mise œuvre et le redressement de la gouvernance.
Le rapport évoque la nécessité de prioriser la transition vers l’économie circulaire et de réviser nos modes de consommation. C'est en découplant la croissance économique de l'épuisement des ressources naturelles et des impacts sur l'environnement que nous arriverons à réaliser nos objectifs.
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